jeudi 11 mars 2010

tulipe noir.



topologie lacanienne...

 comme une tulipe noire...





La tulipe
Et voici la tulipe : que j'aime ses bouquets !
Admirez sa beauté et son parfum discret,
Son air si féodal et ses oignons racés.
Le divin jardinier, de ses doigts, a filé
Une robe si fine, en longs plis étoffés.
Sa nature est ainsi, elle est droite et grande,
Et c'est la fleur bénie du Pays de Hollande.

Antigone (12.12.2005)

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(c) Antigone

"L'amour, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction" (Antoine de Saint-Exupéry)



"(...) L’espoir de Lacan réside donc dans un nouveau discours dont la structure, généralement recouverte par la parole, ne serait pas, en outre, détournée par l’un des quatre qui, chacun, mette en position dominante l’agent spécifique qui le détermine. L’artéfact, nouvelle nomination de cette place, relaie maintenant la dominance et l’agent.
Il ne s’agit pas ici de dénoncer la fonction du semblant (nom d’où se place la série précédente) mais bien par le terme d’artéfact, de faire surgir la notion de discours comme fait discursif parmi d’autres, ce que l’artéfact aurait pour effet de catalyser.

« Ce discours qui se confine à n’agir que dans


l’artéfact n’est en somme que le prolongement de la position de l’analyste, en tant qu’elle se définit de mettre le poids de son plus-de-jouir à une certaine place. » (13/1/1971) (...)" Topologie Lacanienne: une présentation du sujet. Annexes, Séminaire XVIII. Dr. Jean Paul Gilson.





" Or, dans le séminaire, Lacan précisément ne se trouve pas à la place de l’analyste.

Pour définir ce qu’il en est de l’artéfact, Lacan joue sur le mot « fait » autour de ceci, qu’un discours n’est pas un fait. Pourtant, c’est un fait que c’est un discours. Ceci pour illustrer évidemment la phrase d’un « discours qui ne serait du semblant » donc, autrement dit, d’un discours qui ne serait pas un artéfact mais qui serait un fait. Il ne faudrait pas croire pour autant que le non-semblant pourrait se réduire au logico-positivisme qui tente de mettre à l’épreuve du « oui» ou du « non » le signifié qui s’incarne dans le discours.

Au contraire, l’expérience analytique nous montre que la place de l’énonciation garde un tranchant plus vif que l’énoncé et ne se réduit pas au « oui » et « non » d’une Vérité qui serait mise à l’épreuve, mais qui peut se trouver déchaînée comme telle. C’est ainsi que la Vérité surgit à partir du semblant et, pour essayer d’examiner s’il est possible qu’un discours puisse se situer hors-semblant, on ne peut en poser la question que dans la structure comme telle du discours, c’est-à-dire une structure comportant un certain nombre d’artéfacts.

D’ailleurs, la science elle-même est toujours née d’un discours qui prenait le semblant ....(...) " 
 
Topologie Lacanienne: une présentation du sujet. Annexes, Séminaire XVIII. Dr. Jean Paul Gilson.